Kabylie, le pays de papa.

Je vous présente le pays de mon papa: la Kabylie.

C'est beau la kabylie... J'ai jamais été en Kabylie. Si... J'y étais en avril 2004 quand j'étais encore dans le ventre de maman. A cette époque là, je n'avais que deux mois. Je n'ai rien vu, mais d'aprés maman, c'est trés beau. Et d'aprés papa, c'est encore plus beau. ( Normal, diriez-vous). Lors de mon voyage en Kabylie dans le ventre de maman, j'ai fait la connaissance de mon grand père ( Didi), de ma grande mère ( Dida), de Djamel, mon oncle, de sa femme et de ses deux enfants, Micha et Pouss Pouss. J'ai même été au siège du journal où papa avait travaillé avant qu'il vienne s'installer en France pour vivre avec Maman. Je dois vous avouer que l'ambiance du journal où papa travaillait n'était pas bien bonne. Il ya avait beaucoup de gens aigris, des gens pas trop sympas mais il n'y avait pas que ça dans ce journal qui s'appelle Liberté. Je dois reconnaitre qu'il y avait deux ou trois types qui valaient la peine d'être connus. Je parle de Karim, le petit brun, de Said, l'homme qui passe son temps à boire de la bière et à persifler et d'un autre type dont j'ai oublié le nom mais qui a finit par s'exiler au Canada. Bref.. Il me tarde de retourner en Kabylie pour découvrir le pays de Papa. D'aprés mes parents, on devrait y aller dans les prochains mois. Je sais que mes grands parents attendent avec impatience notre venue...

Tiens en parlant de Kabylie, je dois vous signaler que mon papa a écrit un livre sur cette région d'Algérie. J'ai pas encore lu ce livre mais il parait que c'est un bon livre... Je fais de la pub pour mon papa. Je peux même vous livrer ici la Couverture de ce livre...

Avec l'autorisation de papa, je vous livre ici le résumé de ce livre que je vous conseille de lire impérativement:

Beni Douala, 20 avril 2001. La mort d'un jeune homme de dix-neuf ans, Massinissa Guermah, dans la brigade de gendarmerie, met le feu aux poudres en Kabylie. Durant plusieurs semaines, les manifestants occupent les rues et défient les forces de l'ordre. Au cri de " Pouvoir assassin ", ils dénoncent l'injustice, le chômage, la misère et revendiquent l'identité berbère dans une Algérie en proie au terrorisme et à la crise sociale.
Comment est né ce mouvement qui a embrasé la Kabylie pendant deux mois ? Comment les autorités algériennes ont-elles géré la situation, notamment lors de la marche du 14 juin, à Alger, et de sa répression ? Cette enquête menée sur le terrain par deux journalistes algériens fait pour la première fois le récit minutieux des événements et tente de comprendre les raisons d'une révolte qui dépasse la simple cause berbère.

Moi Samy, je suis fière de mon papa ( et bien sûr de ma maman).